LA MUSIQUE A CLERMONT L’HERAULT

Clermont à l’image de son célèbre Théâtre Municipal a toujours été amateur de musique, de Chants, Bel Canto, opérettes ou variétés. Nombreux ont été les compositeurs nés en son sein, certains ont parfois conquis une notoriété. Sur le plan local ou régional nombreux ont été à composer des chansons locales, à diriger des orchestres, des orphéons, des chorales, des fanfares qui ont captivé et séduit de nombreux mélomanes. Ils auront été les précurseurs de ceux qui aujourd’hui continuent sur ce chemin, tels Mrs Courbet et Pauwels, pour la Chorale Vagabondage, Les Compagnons du Salagou, la Troupe du Clouquié, Alain SIELVA, Luc Seignourel, Jimmy TURMO,  Francis RIU directeur de l’ecole de musique municipale, Paul Vernet….

ALPHAUD CYPRIEN : Musique de « La Clermontaise » paroles de Vaissade

BERTRAND ETIENNE(né 1e31/07/1896) employé de banque, un des fondateurs de 1’Artistic Club (de 1912 à 1924 plus de 100 participants. Chansons : Friponette (paroles et musique, Le Premier Baiser, Téga-Lou, La Marche de l’Artistic Club, Lou Chot, Quant tombent les feuilles, Noél de tout le monde.

AZEMA : Chef d’orchestre en 1913.

CANTENYS Musique de la Pinpanella.

COMBARNOUS BENJAMINChef d’orchestre de 1’Artistic Club 1910 (Père de Gaston Combarnous)

GEY GEO : Chef d’orchestre de l1Artistic Club 1914 (Opérette créé à Paris en 1921)

GEY JOSEPH : Musique du « Pont de l’Amour ». En panne à Clermont (opérette). Souvenir de Clouqulé.

ESTORC JEANMusique de « Nostre Reloche ».

LAUSSEL ADAM (1846/1893) Elève de Camille St Saéns et de l’Ecole de Nieremyer, virtuose, compositeur, professeur à Paris, eut pour élèves Audran et Alexandre Georges.

LUGAGNE PIERRE : En 1858 composa « Mon Pays » (pas redoublé>.

MARQUES CHARLESCompositeur, musiques de « La Clermontaise » (de Louis André) et de Clans es miù.

MARONNE : Musicien en 1885 (V/ Histoire de Fleury-Geniez)

PRAT : Elève du Conservatoire en 1885.

ROUOUET ISIDORE : Chef de l’Orphéon Indépendant en 1885.

ROUQUET BENJAMIN : Musique de Tioulat Paternel en 1842.

VIALLES LOUIS : Fondateur de l’Ecole de musique Clermontaise en 1920 (décédé en 1922)

VERNET GEORGES : (1906/1987) Oncle de Paul Vernet) compositeur, chef d’orchestre de renommée natio­nale et Internationale, né à Clermont, chef d’opéra à Reims en 1947, à Nîmes en 1949, en Avignon de 1950 à 1954, puis à Nîmes jusqu’à sa retraite, composa plusieurs chansons dont une sur le Lac du Salagou.

VIDAL JOSEPH :  chef d’orchestre de grande valeur, participa longuement à l’Artistic Club, et au lancement de jeunes musiciens, Chef de l’Artistic Club en 1935.

VAILHE (Musicien en 1885) en 1890 créa la Musique municipale (40 exécutants)

 DES DATES

1894 : (Fêtes de Charité) participaient « Les Enfants de Clermont » L’Orphéon Indépendant et l’Avenir Musical de Clermont.

1890 : Musique municipale dirigée par VAILHE 40 exécutants.

 1910 : La Lyre Ste Cécile – L’Indépendante Clermontaise (Mrs. Hilarion Fournier et Louis Bonysson) Le Réveil Clermontais (Joseph Guiraud et Isidore Balp) 1902.

 1911 : Cercle Catholique (Etienne Camus et Fulcrand LOUY) – Union Symphonique – (Fobis Joseph et Emile Catalan).

 1921 :  Réveil Clermontais (J. ABBES : Chef, M.D. OLIVIER – La Lyre Ste Cécile (Léotard 30 musiciens). L’indépendant (30 musiciens) Le Réveil (15 musiciens).

1885 : Orphéon Indépendant (dirigé par Isidore Rouquet, suite de la Sté des Chanteurs créé par M. BEL maréchal, devenu en 1914 l’Orphéon Clermontais (Prt Louis LABORIE, chanteur Bertrand forgeron) en 1890, 55 exécutants arrê­té en 1924.

1920 :  Ecole de Musique fondée par Louis VIALLES.

1920 :  Orchestre de l’Artistic-Club (chefs  J.,GEY Géo, COMBARNOUS Benjamin) arrêté en 1935.

1926 : Fêtes du Vin blanc Le Réveil Clermontais – Les Bleuets (dirigés par M. PY) Orchestre Artîstic Club, Sté des Treilles de Clermont.

1935 : L’Indépendant Cermontaise (suite de celle de 1910) directeur MONTAGNE. L’Orchestre Artistic Club (Chef Joseph VIDAL) Ste Cécile (Chef Léotard).

1969 :  La Fanfare Clermontaise Président René Geysse, chef de 1969 à 1986 Paul Vernet et de 1986 à 1992 Sanchez Jean, 40 exécutants. Très gros succès populaire, musique moderne et ancienne. Plusieurs orchestres se sont créés à partir d’une organisation « Amitié 5 » qui occupait les locaux de la Persévérance (Rue Frégere).

Depuis les années 80 existe une école de musique (dirigé par Mr Francis Riu) qui permet de pratiquer divers instruments avec des professeurs diplômés:  guitare, piano, saxophone, flûte, clarinette, violon, batterie chant, et le solfège. Aujourd’hui celle-ci permet à environ 250 élèves de pratiquer divers instruments. Une classe d’ensemble (jazz band) anime les diverses manifestations de la ville durant toute l’année.

EN DETAIL  : 

L’ORPHÉON  INDÉPENDANT CLERMONTAIS

ORPHEON est un mot dérivé d’Orphée, personnage mythologique, poète, musicien et chanteur. Certains font une confusion avec la fanfare, mais l’Orphéon Clermontais n’était voué qu’au chant, comme en somme l’actuelle « Chorale Vagabondage ». L’association fut créée en 1885 par Mr BEL et en Mai 1914 un nouveau bureau déposa de nouveaux statuts.Président : Louis LABORIE – Vice-Président : Victor MARRAGOU – Directeur : Risler AUDOUY (instituteur et mercier avec son épouse) – Sous Directeur : DELMAS – Trésorier : Benjamin GAUZY (plus tard cafetier et maire) Secrétaire : Georges RAFFIT – Membres : 52

 QUELQUES ARTICLES  DU RÈGLEMENT :_

Article 1 : Le but de la Société est la distraction honnête, le progrès des sociétaires dans l’art musical ainsi que de se produire partout où elle aura sa place.

Art 9 : Sera rayé d’office et irrévocablement tout membre qui ne paiera pas sa cotisation mensuelle, qui aura encouru une peine infamante, … qui, par son indélicatesse ou son inconduite, aura nui aux intérêts de la Société.

Art 12 : En cas de mariage d’un membre actif ou honoraire, l’Orphéon prêtera son concours.

En cas de décès d’un sociétaire, la Société est tenue d’accompagner en entier et en tenue, le cercueil.

Art 14 : Toute discussion politique ou religieuse est rigoureusement interdite. Le 1er Août 1914, est écrit Date mémorable, Déclaration de Guerre Le 10 juillet 1919 : Reconstitution de l’Orphéon au retour de la Guerre

4O cotisants – 20 membres bienfaiteurs qui on versé 610 Frs : Justin DELMAS, Etienne GUIRAUDOU, Joseph GASSET, Clément SERIGNAC, Adolphe COSTE, Léonce JEANJEAN, Maurice JANSON, Jean BALESTIER, Albert SAQUET, Aristide OLIVIER, Charles MILHAU, Gaston GALTIER, Félix GALZY, Germain SALASC, Fulcran DELPON. PARADA (Négociants) ; Marielle HENRI, ASTRUC (entrepreneur), MASSE député, plus 58 donateurs.

En 1920, Liste nominative des participants :

PREMIERS TENORS : RAFFIT Georges. CAZALS Marius, BALP Marius, ESCUDIER Léonce, JEANJEAN Arthur, AZEMA Charles, BENET, OLIVIER Fleury.

DEUXIEMES TENORS : GEYSSE Félix, CAUSSE Benjamin, DURAND Maurice, BOUSQUET Marius, COLOM­BIER Louis, MEYRIEUX Joseph, GEYSSE Bélonie. JEANJEAN Charles, OLIVIER Fleury.

BARYTONS : LABORIE Louis, MARAGOU Victor, GAUZY Benjamin, THARY Henri, RIVEMALE Gustave, GERMAIN François, FABRE Joseph, BLAQUIERE Isidore, BELLOC Marcel, CAHUZAC Abel, GUIRAUD Joseph, DELON Marcel, CAZALS Marius.

BASSES : MEYRIEUX Charles, VIDAL Marcelin, VERNET Celestin, ABBES Jules, LABORIE Louis. PORTE DRAPEAU : Isidore BLAQUIERE.

Pour illustrer la vie de cette sympathique société, voici un, extrait du Registre de Novembre

Payé à  DELMAS Fleuriste 3 bouquets pour cimetière 4Frs5O – Payé au. Secrétaire ; 11 Pastis séparés, 5 pour directrices et divers – Repas Ste Cécile, versé à l’Hôtel -pour 25 membres  actifs : 245 Frs vin 50 Frs.

LE CERCLE DES PALMIERS

Le Cercle des Palmiers dans le haut de la rue Nationale  est un des plus beaux bâtiments de la ville. Le Cercle fut installé en 1908 et il se dota rapidement d’un orchestre  symphonique de 40 musiciens faisant concurrence au théâtre en proposant lui aussi des spectacles. Un programme du Cercle des Palmiers du 11 juillet 1909 avec au programme une soirée concert par L’Union Symphonique qui jouait un programme classique. Ce cercle était réservé aux notables et rentiers de la ville.

Le concurrent de ce cercle était le cercle du Pavillon sur les allées du Tivoli qui se situait sur le café du Pavillon a coté du théâtre.

Sources : archives personnelles, le Troubadour 1920-1922, journal le Clermontais, années 80

 

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