L’ANCIEN THEATRE DE CLERMONT

L’ANCIEN THÉÂTRE

Clermont avait et a son propre théâtre, une fierté pour notre commune et une riche histoire à vous ranconter

Le théâtre avait été précédé probablement, de salles paroissiales (style l’ancienne Perséverance). Nous apprenons que l’Eglise du Couvent des Dominicains (Les Pénitents) désaffectée à la Révolution devenait une salle de spectacle le Samedi 14 Fructidor An XII, et l’on y joua  » Le retour de voyage du Père de famille « ,elle continua  à cette destination jusqu’en 1806. Le nouveau théâtre fut construit en 1856,  avec un groupe d’amateurs de culture  présidé par Jules Cremieux, sous l’instigation d’Isidore Rouquet, avec le concours très actif de Gustave Delpon (le célèbre librettiste et pamphlétaire ) qui s’y ruina .C’est ainsi que la  municipalité racheta cet édifice en 1872 pour en faire un Théâtre Municipal d’où la devise Républicaine sur la façade néoclassique. Il fonctionna jusqu’au 26 mars 1962 ou la dernière pièce jouée fut Horace (de Racine) par la Comédie de Provence. La dernière entrée publique eut lieu le 14 mars 1965 comme bureau de vote pour les élections Municipales.

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Le Troubadour, journal local des années 20

« LE TROUBADOUR », JOURNAL LOCAL DU DÉBUT DES ANNÉES 20

Historique du journal :

Le Troubadour est un journal d’actualité locale qui fut publié entre 1921 et 1922. Son siège se situait à l’Artistic Club* sur les allées Salengro. De nombreux auteurs clermontais y écrivaient mais c’est surtout Gaston Combarnous, l’instigateur de ce journal, qui fit un bon nombre d’articles qu’il est intéressant de lire pour connaître la vie culturelle et sociale de cette époque. Le journal était vendu contre quelques francs et il y avait de la publicité des commerçants de la ville mais aussi des alentours et jusqu’à Montpellier qui permettaient au journal d’avoir des recettes, en plus des abonnements. On pouvait le trouver dans certains commerces de Clermont mais aussi à Montpellier, Béziers et Paulhan. Le journal connut même une certaine notoriété. Le concours annuel de littérature organisé par Le Troubadour était annoncé jusque dans la presse nationale.

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L’ANIMAL TOTEMIQUE DE CLERMONT L’HERAULT

LE CHEVAL BAYARD

II s’agissait d’un mannequin figurant sur un cheval monté par 4 cavaliers armés. Il dissimulait sous sa jupe recouverte de vraie peau, comme pour le Cheval de Troie plusieurs porteurs. Il était sorti pour toutes les fêtes votives, et autour de lui les gentes demoiselles clermontaises, vêtues du costume traditionnel, dansaient les danses lan­guedociennes, en particulier celle des Treilles.

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JEAN-ANTOINE PEYROTTES : POÈTE POTIER CLERMONTAIS

Bien de nos compatriotes ignorent ce personnage  qui a  pourtant connu une gloire régionale et même nationale ;

 Nous regrettons de ne pouvoir qu’ébaucher  ce que fut sa courte vie (45 ans), né le 18/3/1813 à Clermont, dans une demeure du Haut Pioch (Chemin de la République) , fils d’Antoine PEYROTTES  Potier, originaire  de St Jean de Fos, et de Thérèse  CAUSSE, Clermontaise de naissance , il décéda à CABRIERES, le 3 Juillet 1858. Sur sa maison natale (à l’intérieur de l’enclos ) une plaque en marbre indique » Ayssi dédins aquel oustal nasquet et rendait lou dernier badal Lou Poëte potier PEYDOT. Loustal es pla pichot mais per soun en éda pla bel ( Içi dans cette maison naquit et rendit le dernier soupir le poète Potier Peyrottes, la maison était petite mais pour sur c’était la plus belle (1). Il est encore connu par la présence de sa tombe dans l’ancien cimetière (aujourd’hui Jardin des Poètes  Rue B.Guiraudou) avec une épitaphe écrite par lui-même « Sus lous hommés en joya,et su lous que gémissou,Dioou ! jita un régard  patérnel et sous toutés lous morts qué dans loû clot dourmissou, Fay llusi toun lun éternel (Sur les hommes  joyeux et sur ceux qui gémissent, DIEU ! jette un regard paternel et sur tous les morts qui dans  leurs enclos dorment fait luire ta lumière éternelle)

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UN CLERMONTAIS CÉLÈBRE : RENÉ GINOUVES

UN CLERMONTAIS CÉLÈBRE : RENÉ GINOUVES

René Ginouvès, un archéologue clermontais devenu célèbre

La plupart des clermontais connaissent la place où se situe l’immeuble dit « des pilotis » (aujourd’hui le C.C.A.S) mais cette place porte en fait le nom de « Place Auguste et René Ginouvès », père et fils nés à Clermont l’Hérault dont le fils René est devenu un archéologue internationalement reconnu et dont une grande école d’archéologie parisienne porte le nom.

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UN CLERMONTAIS CÉLÈBRE : RENÉ GOSSE

UN CLERMONTAIS CÉLÈBRE : RENÉ GOSSE

René Gosse est une figure clermontaise qui s’est illustrée dans le monde des mathématiques mais également en tant que Résistant. Il fut doyen de la faculté de Grenoble. Il entra en résistance lors de la seconde guerre mondiale. La ville de Clermont lui rendit hommage en donnant son nom au Collège et à la principale rue de Clermont.

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ECRIVAINS CLERMONTAIS CELEBRES : JULES BOISSIERES ET GABRIEL ALPHAUD

ECRIVAINS CLERMONTAIS CELEBRES

Jules Boissière : un grand écrivain Clermontais (1863-1897)

JULES Boissière est né le 17 avril 1863 à Clermont et il est mort le 12 août 1897 à Hanoi au Vietnam. Il naquit dans la rue Croix rouge de Louis Edouard Boissière et de Marie Louise Rodde. Il fit une partie de ses études au Collège de Clermont avant de les poursuivre sur Montpellier et Paris. Il commença à publier à l’âge de vingt ans des recueils de poésies, influencés par l’œuvre de Stéphane Mallarmé.

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ECRIVAINS ET POETES CLERMONTAIS

ECRIVAINS ET POETES CLERMONTAIS

Le goût de l’écriture a suscité de nombreuses  vocations chez les Clermontais qui ont tenu à transcrire leurs idées, leurs préoccupations, leurs connaissances leurs informations leurs idéaux, leurs rêves, enfin tout ou à peu près tout ce qu’inspire l’esprit de l’être humain. Certains ont survécu à l’oubli de nos compatriotes, tels  J.A. PEYROTTES  Jules Boissiére, Fernand Mery, l’Abbé Durand, Ernest MARTIN, Gaston COMBARNOUS, mais combien  d’autres mériteraient d’en sortir pour qu’un éclair, un rayon lumière, une lueur dégagée de quelques écrits enjolive, égaye, enchante quelque instant ceux qui les découvriraient. Beaucoup  sont enfoui  dans quelque tiroir, dans une vieille  malle, leur goût d’écrire resté à jamais dans le cimetière des rêves perdus. Une période a été propice à l’éclosion de talents cachés, celle marqué pas deux  années de parution du « Troubadour » en 1921 et 1922 quand, cette publication dirigée par une équipe animée par Gaston Combarnous a fait connaître de nombreuses poésies, nouvelles, récits qui font découvrir de nombreux talents et en particulier des savoureux versificateurs en « patois » dont la verve étonnante enchanterait encore aujourd’hui de nouveaux lecteurs.

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ARTISTES ET METIERS AMBULANTS ET HISTORIETTES

LES ARTISTES ET METIERS AMBULANTS

A Clermont nous avions un couple très pittoresque qui parcourrait les rues et placettes pour vendre les textes et musique des nouvelles chansons, leur spécialité étaient celles relatant les drames d’actualité, c’est ainsi que nous connaissions celui de Violette Nozière (Violette Nozière, assassin, fille de rien, qui a tué son père) chantant des drames de petits noyés, elle prononçait les «pipis noyés » ce qui déclenchait les rires de l’assistance au grand dam d’Augusta qui les invectivait reprochant leur manque de sensibilité devant ce malheur, puis sur Landru, la Bande à Bonnot, sans oublier «Les roses blanches» de Berthe Sielva. C’était Augusta, la soeur, qui chantait accompagnée à l’accordéon par son frère, ce dernier nous intriguait car amputé des deux jambes il avait comme prothèses des pilons en bois. Nous avions parfois des saltimbanques, montreur d’ours, danseurs, acrobates, qui récoltaient les piécettes, aussi les petits cirques, mais parfois sur la place de la Gare les grands cirques «Amar, Bouglione, Pinder…» qui nous présentaient en «clou de la soirée» Buffalo Bill, Ladoumègue… qui venait d’être disqualifié…

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LE CINÉMA A CLERMONT L’HERAULT

LE CINEMA A CLERMONT L’HERAULT

Lentielectroplastichromomiloserpentegraph à Clermont l’Hérault

Ce premier titre, peu connu, est bien pourtant la première dénomination donné à la nouvelle invention des Frères LUMIERE présentée au Public pour la première fois le 28 Décembre 1895, elle fut remplacée plus tard par CINEMATOGRAPHE ensuite CINEMA, et bien entendu plus tard, par CINE. Les spectateurs du Clermontais pourtant connurent cette première dénomination lorsque les exploitants ambulants qui s’installaient sur la place de la plaine (Place de la République) l’utilisèrent afin de frapper la curiosité des chalands.Malgré la création de salles de cinéma, ces Forains continuèrent de nombreuses années, ils choisissaient des films, mélodramatiques ou contenant des scènes terrifiantes, c’est ainsi que le spectacle donné par les spectateurs avait autant de saveurs que le film (Pellicule Cinématographique) car le réalisme des prises de vue les incitait à avertir les acteurs d’un danger, pousser des soupirs ou crier d’effroi lorsque bondissait au centre de l’écran un lion rugissant ou une locomotive.L’écran parfois tressautait ou se gondolait sous l’effet des bourrasques du vent et déformait les images mais cela ne gênait pas les spectateurs qui par leur participation au spectacle s’y complaisaient volontiers.C’était le spectacle total comme on l’imagine maintenant au Théâtre moderne.

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