L’époque consulaire et les différents maires

L’époque consulaire et les différents maires

D’après l’Abbé DURAND qui se référait à l’Histoire très controversée du chanoine JULIEN les droits consulaires ou communaux auraient été accordés en 869. Dans son mémoire M° Paul BARRAL indique 1242 alors que c’est en 1188 qu’apparaît la présence de consuls à LODÈVE. Pour Clermont c’est bien en l’année 1242 que l’on retrouve la mention d’un régime communal à l’oc­casion de la suppression des franchises des droits communaux antérieurs. C’était la suite d’un soulè­vement des Clermontais qui avaient pris parti pour le Comte de Toulouse, ce qui allait à rencontre de leur Seigneur BÉRENGER IV qui, lui, était resté fidèle au Roi de France. Le Baron de Clermont avait obtenu la suppression du Consulat en cette circons­tance.

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L’EGLISE SAINT PAUL DE CLERMONT L’HERAULT

L’EGLISE SAINT PAUL 

Clermont comptait 10 paroisses jusqu’à la fin du 13°.

St Sixte d’Avenasque qui est citée pour la 1° fois en 1236. il ne reste que des vestiges de cet édifice roman.

St Barthélemy (vestige)

St Privat de Fouscais qui est citée en 1162 (aucun vestige)

St Vincent de Fouscais qui est citée en 1275 (aucun vestige)

St Peyre de Rougas (une maison actuellement) citée en 1275

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Histoire de Clermont l’Hérault

Histoire de Clermont l’Hérault

Entre la fin du IIème siècle avant JC et le milieu du IIème siècle après JC, on note la présence d’une importante agglomération antique (thermes, place publique…) dite de Peyre Plantade, installée le long d’une voie romaine reliant Millau à la mer (Agde). C’est durant le premier siècle de notre ère, que s’est installé un domaine viticole romain sur le site de l’Estagnol à 300m de Peyre Plantade. Jusqu’au XIème siècle, on ne trouve qu’un habitat dispersé (en l’état actuel de nos connaissances).La ville actuelle de Clermont (de « Claromontem » : hauteur orientée vers le soleil levant), est une création des XIème et XIIème siècles.Elle est constituée : d’un imposant château féodal dit des Guilhem (vassaux d’abord des Guilhem de Montpellier, puis des évêques de Lodève), d’une agglomération établie au pied du château et protégée par une enceinte fortifiée, agglomération qui connaîtra une extension au XIIIème siècle, d’un important marché cité dès le XIIème siècle favorisé par la situation géographique de la ville.

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LA VIE QUOTIDIENNE AUX SIECLES DERNIERS

LA VIE QUOTIDIENNE CLERMONTAISE AUX SIECLES DERNIERS

La population :

En 1698, le diocèse de Lodève comptait 26700 personnes, en 1737, 28360 habitants et en 1761, 28521 diocésains. Le gros de la population était à Lodève et Clermont. Au XVIII°, la ville se divisait en deux parties : Rougas qui correspondait au centre ancien et les nouveaux quartiers appelés Saint Paul car ils se situaient autour de l’église. Les tisserands étaient situés au Pioch dans les ruelles de la ville haute autour de Gorjan. Non loin de la mairie, rue de la poulaillerie, (1) il y avait les fabriques de chapeaux. Les tanneries se situaient rues des Calquières.

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LE TÉLÉPHONE A CLERMONT L’HERAULT

LE TÉLÉPHONE A CLERMONT L’HERAULT

Nous ne connaissons pas les moyens de communications Moyenâgeux, probablement avec des relais pédestres ou cavaliers, sémaphores ou mêmes phoniques en revanche nous connaissons davantage les moyens techniques, qui ont progressivement accentué la rapidité de l’information pour en arriver au téléphone mobile et actuel qui a effacé toutes les distances.

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LES ANCIENNES ECOLES DE CLERMONT L’HERAULT

LES ANCIENNES ECOLE DE CLERMONT

Le Collège et l’école d’agriculture

Beaucoup d’ entre-nous avons gardé la mémoire, parfois nostalgique, de ce qui fut notre COLLÈGE, nous y vécûmes une bonne partie de notre adolescence. Nous y revoyons avec un certain attendrissement nos classes, les studieuses et celles d’études, sous la féru­le apparente, mais néanmoins pleine de souplesse, de nos répétiteurs. A l’instar des anciens frondeurs languedociens nous les affublions ainsi que les professeurs ou instituteurs de surnoms plus ou moins descriptifs. Nos préaux, notre cour de «récré» où se mélangeaient toutes sortes de jeux permettaient une cohabitation des jeunes de 11 à 18 ans, dans une ambiance harmonieuse sous la férule attentive des responsables scolaires, cette camaraderie est restée figée dans nos mémoires et nous la retrouvons avec bonheur quand de très longues années après nous avons la joie de rencontrer des anciens collégiens.

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OLARGUES, un des plus beaux village de France

OLARGUES

Dès l’origine, le piton rocheux d’Olargues résista aux eaux du Jaur et força les envahisseurs à le contourner. Le donjon du château féodal construit au XIIème siècle  domine fièrement la vallée, solidement planté sur la cime du roc. Dernier mais solide vestige de la place forte qui fût rasée en 1629, sur les ordres du Cardinal de Richelieu, ainsi que le furent la plupart des fortifications érigées en ce Languedoc indocile et farouchement indépendant.

Bien avant ce démantèlement,  Olargues et sa région avaient été colonisés par les Romains, et la cité avait été incorporée dans la ligne des avants postes plantés à la limite de la province Narbonnaise, face aux turbulentes tribus des Gaulois Arvernes. Puis, après le déclin de la paisible civilisation Gallo-romaine, Olargues avait vu passer toutes les invasions barbares qui toutes empruntaient ce couloir facile, des vallées de l’Orb et du Jaur, route naturelle de Bédarieux à Saint Pons. En 476, les Wisigoths plantèrent leurs tentes dans la région qui les séduit c’est pour cela qu’ils ne la quittèrent plus !

Au début du VIIIème siècle les Sarrasins (ou Maures) firent bien une incursion dans cette région, mais ne s’y attachèrent point, laissant néanmoins  une petite colonie à Mauroul .

Ce n’est qu’au XIIème siècle que fût bâti le château-fort d’Olargues, et les fortifications de la ville au XIIIème. De ces dernières il reste peu de traces sauf les portes du Baux et la porte Neuve. Et bien entendu les ruelles montantes du pont du Diable jusqu’à l’enceinte de la citadelle. Ce pont du diable aux origines imprécises qui depuis sept siècles franchit les eaux du Jaur d’une seule enjambée.

 Mais hélas, le suzerain de la cité d’Olargues, se trouvait être par le biais des coutumes féodales, vassal du Vicomte de Minerve, lequel était aussi le vassal de Raymond Trencavel Vicomte de Carcassonne ce qui lui valut, durant la croisade lancée contre les Albigeois de voir son château assiégé et pris par les troupes de Simon de Montfort en 1210.

Ce n’est semble-t-il qu’après quelques siècles de paix relative que l’histoire retrouve Olargues durant le XVIème, quand les guerres de religions déchirèrent particulièrement le Midi de la France.

Le château et la cité passèrent successivement aux mains des papistes et des calvinistes, qui finirent tous, sous un étendard religieux, par n’être plus que des bandes de pillards redoutés des pauvres gens. Et l’on retrouve dans la région la trace d’un sinistre capitaine Pierre qui s’illustra dans le pillage organisé. Tout se termina,  en 1629 lorsque les troupes de Louis XIII envahirent tout le Languedoc et rasèrent les fortifications derrière lesquelles se retranchait la population .

 Pendant la Révolution, Olargues devint chef lieu de Canton, titre que la ville a conservé depuis. Petit chef lieu, 570 habitants, d’un grand canton regroupant 13 communes, parsemées sur les coteaux tournées vers les vignobles du Biterrois, et produisant des crus renommés, comme Roquebrun, Berlou, Vieussan, Ferrières, classés sous l’appellation AOC St Chinian.

D’autres bâties sur les rives de l’Orb et du Jaur : Colombières, Mons la Trivalle, Saint Etienne d’Albagnan, Prémian. D’autres enfin accrochés aux flancs de l’Espinousse ou du Caroux et qui se nomment Saint Martin de l’Arçon, Saint Julien d’Olargues, Saint Vincent d’Olargues, Cambon et Salvergues. Tout le canton est donc composé de villages ou de hameaux bien typés, avec des vestiges (ponts, chapelles médiévales……)g

copyright photo et texte, p hernandez 2016

LES SURNOMS DES CLERMONTAIS

LES SURNOMS DES CLERMONTAIS

Les  surnoms furent jusqu ‘au XII° siècle la seule appellation des individus, pourtant ils ne tombèrent pas en désuétude car encore aujourd’hui ils sont utilisés.Ils ont plutôt un caractère moqueur mais jusqu’au siècle précédent s’ajouta l’obligation de différencier des frères, sœurs, cousins, cousines par une particularité quelconque qui ne manque pas de saveur, grâce à l’esprit très observateur et ironique de nos anciens.

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L’OCTROI A CLERMONT L’HERAULT

 L’OCTROI A CLERMONT L’HERAULT

Notre génération n’a connu que celui qui était à l’entrée de Montpellier (aujourd’hui Château d’eau) lorsque le «gabébu» (dérivé de Gabelle, l’impôt moyenâgeux) nous demandait de déclarer et payer pour l’alcool et certaines denrées, mais en 1872 il y en avait 7 à Clermont.

I)                    après N.D. du Peyrou,

II)                  Col de Gajo (Avenue de Lodève),

III)                Avenue de Lacoste, après le mas Marquez ,

IV)                Avenue de Montpellier (métairie de Marreaud),

V)                  Pont d’Ancely, Avenue de Brignac,  

VI)               Avenue de Canet (Mas de Coulet),

VII)             Avenue de Pézénas, baraque du Cordier

 Plus un bureau de l’Octroi dans le centre de la commune, ouvert tous les jours de 7h à 20h (en été de 5h à 20h). Objets à déclarer : tous ceux préparés, fabriqués et récoltés dans le rayon de l’Octroi, mais aussi les Passe-debout (marchandises en transit, celle traversant la localité, celles mises en vente au marché (versement d’une caution partiellement remboursée pour celles invendues, plus paiement d’un droit d’escorte pour voitures ou convois d’animaux qui doivent être surveillés pendant leur temps de passage.

Droit de consignes : Boeuf et Taureaux : 15 F par tête;Vaches et Génisses :12 F;Veaux : 10 F; Moutons et Brebis 2 F; Chèvres et Chevreaux :1 F; Porcs et Sangliers : 7 F

Les combustibles et matières premières à employer dans les établissements industriels, dans les manufactures de ‘Etat, chemins de fer, étaient dis­pensés d’octroi. D’autres dispositions, telles l’obligation de laisser faire le contrôle des contributions directes et indirectes, celles des douanes, ainsi qu’un tarif sur les boissons et liquides, tous les comestibles, à titre d’exemple Alcool et Faux de Vie :4 Frs l’hecto, Bière : 7 Frs.

En 1872, la borne était au Pont du Passant, mais le 21 Février 1885, le Maire de Clermont Ronzier Joly Pêre, la fit déplacer au premier pont, celui du Rieupérigne, ce qui contraignit l’usine de «Limousines» (Cape de cadis – gros drap) du Moulin de Cot de payer l’octroi pour toute sa fabri­cation qui ne pouvait passer que par là. Un procès retentissant permit à M. COT de gagner le 27/I/I 887 contre le Maire, ce qui lui donna l’occasion de publier un libellé triomphant. Les libellés étaient, à cette époque là, très fréquents.

Article de Blaise Gallego

LES SEIGNEURS DE CLERMONT L’HERAULT

Les seigneurs de Clermont l’Hérault

Seigneurs et autres personnalités

Les documents concernant le nom de premiers habitants n ‘existent pas, que ce soit ceux qui ont occu­pé l’oppidum de la ramasse au temps de l’âge de fer de – 450 à -118 avant J.C. entre IBERES et UGURES occupant à 257 m d’altitude sur une superficie de 5 ha , il en est de même pour les conquérants romains qui occupèrent un vaste espace au tènement de l’Estagnol de Peire Plantade et de la Madeleine , occupation prouvée par les multiples vestiges qui y ont été découvert, en particulier une superbe mosaïque au Roc de Ferlus.

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